L’excellente nouvelle de l’entrée en vigueur de l’accord de Paris doit se traduire par un sursaut au niveau mondial, pour concrétiser les engagements climatiques. La transition énergétique a commencé, comme l’indique le dépassement par les énergies renouvelables des capacités de production électrique à partir de charbon en 2015 (AIE). Mais la crise climatique continue de s’accélérer, avec tous les mois de nouvelles catastrophes et de nouveaux records de température qui confirment les tendances du dérèglement en cours. En 2015, nous avons franchi le cap symbolique de 400 parties par millions (PPM) en teneur moyenne de CO2 dans l’atmosphère, d’après l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Pour pouvoir respecter l’accord de la COP21 - de limiter le réchauffement bien en-dessous de 2°C et si possible 1,5°C - tous les pays doivent, sans plus attendre, mettre en oeuvre leurs plans climatiques nationaux et prévoir de les rendre plus ambitieux dès 2018, en phase avec la science et l’équité. En l’état, ces engagements nous mènent toujours vers un réchauffement supérieur à 3°C par rapport à la période préindustrielle.
Le gouvernement français peut encore laisser un bilan plus honorable sur le climat. Nous lui demandons d’agir sur 12 points précis et mesurables afin qu’il s’investisse concrètement dans la mise sur les rails de l’accord de Paris aux niveaux national, européen et international.
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