Mes loisirs

Dans la nature

Publié le 28 octobre 2020 , mis à jour le 03 novembre 2020

Je respecte la faune et la flore

Se faire tout petit > Les animaux recherchent la tranquillité pour leurs activités vitales. Les observer est une activité passionnante et sans conséquence néfaste pour les espèces, pour peu que l’on soit discret. D’abord, il vaut mieux avoir le vent de face, car les animaux ont l’odorat très fin. Ensuite, il faut éviter les mouvements brusques et ne pas faire de bruit. Enfin, une paire de jumelles est la bienvenue pour mieux les admirer.

Besoin de paix > Si les plantes sont une passion, surtout, il ne faut pas les cueillir, car elles peuvent être rares et protégées. De même pour les papillons, que l’on doit laisser en liberté. Quant à l’écorce des arbres, les graffitis que l’on y trace déclenchent l’arrivée de parasites qui détruisent l’arbre entier. Toute plante, tout animal, même les plus banals, ont un rôle à jouer dans la nature.

Je reste dans les zones autorisées

Un espace à préserver > La nature est fragile, le minimum est de suivre à la lettre la réglementation mise en place. Les chemins balisés, propices aux balades à pied ou à VTT, doivent être empruntés. Le camping sauvage est à éviter : les zones aménagées préservent mieux la nature et les randonneurs.

Des lieux privilégiés > Les zones sensibles telles que les dunes littorales sont protégées par des clôtures qu’il faut à tout prix respecter : elles protègent la végétation, et notamment les oyats (grandes herbes qui aident à fixer la dune). Les réserves naturelles ou les parcs nationaux, qui accueillent sous certaines conditions les promeneurs, comptent sur leur discipline.

La nature est un espace à partager avec ses habitants, dans le respect de chacun d’eux.

Je gère mes déchets

Être responsable > Le moindre déchet abandonné dans la nature a de fortes chances de s’y trouver encore l’année suivante. La démarche responsable est de prendre avec soi un sac plastique pour récupérer ses déchets avant de les jeter dans une poubelle.

Un chewing-gum jeté a besoin d’environ 5 ans pour se dégrader naturellement, une canette plusieurs dizaines d’années.

Je préviens les incendies

La vigilance est de mise > Une cigarette jetée par la portière d’une voiture est aussi dangereuse qu’un réchaud à gaz ou un barbecue. Les rayons du soleil à travers une bouteille de verre abandonnée peuvent provoquer un incendie, par effet de “loupe”. Le feu, qui se propage très vite dans une forêt (surtout quand il y a du vent) provoque des dégâts considérables sur la faune et la flore : il est impératif d’être vigilant.

Si vous fumez, l’idéal est de prendre un petit cendrier de poche pour récupérer les mégots au lieu de les jeter dans la nature, parfois mal éteintes.

Je surveille mon animal

Garde rapprochée >Les animaux domestiques sont susceptibles de déranger les espèces sauvages : il faut les maintenir sous surveillance lors d’une promenade. Dans la nature, un chien peut par exemple effrayer les animaux sauvages et les troupeaux alentour.

Je préserve les milieux aquatiques

Ne pas saccager > Quel plaisir de se baigner dans un lac ou une rivière en été ! Mais attention, les milieux aquatiques sont fragiles, il faut donc éviter de piétiner le fond ou de remuer la vase, de déplacer des cailloux ou d’arracher les plantes, pour ne pas troubler tout un écosystème.

Une attitude raisonnée >La pêche pratiquée de manière excessive n’est pas recommandée : il faut se limiter à la consommation familiale et respecter les tailles minimales des poissons, crustacés et coquillages, pour assurer le renouvellement des espèces. Certaines d’entre elles sont protégées par la loi,et soumises à des restrictions (par exemple: la collecte des oursins est strictement interdite du 1er mai au 31 août, pendant la période de reproduction), il est donc bon de s’informer.

Attention où vous jetez l’ancre ! > Vous risquez de perturber un milieu sous-marin fragile, comme les herbiers de posidonies, essentiels à l’écosystème de la Méditerranée. Avant de prendre la mer, renseignez-vous sur les zones où il est interdit ou peu recommandé de jeter l’ancre.

J’évite d’introduire des plantes ou animaux intrusifs

Danger > L’introduction, volontaire ou accidentelle, de nouvelles espèces dans un milieu est un risque écologique important car elles peuvent s’adapter au détriment des espèces locales et devenir invasives. En France, le nombre d’espèces invasives a augmenté de 50% en quatre ans.

Préserver l’équilibre > Pour l’équilibre des écosystèmes, il ne faut pas importer ni transporter de plantes (fragment, bouture, fruit ou graine) ou d’animaux exotiques sur le territoire et ne pas relâcher dans la nature un animal (oiseau, tortue, chien, rat, serpent...) dont on voudrait se débarrasser. Avec la destruction des milieux, la surexploitation des ressources, les pollutions et le réchauffement de la planète, l’introduction d’espèces exotiques fait partie des cinq causes majeures de perte de biodiversité.

Classée parmi les 34 "points chauds" de la biodiversité mondiale, La Réunion subit l’invasion de plantes introduites sur l’île à un rythme qui s’est beaucoup accéléré au cours des trente dernières années.

 

 

Je compense mes émissions incompressibles de carbone
Que l'on soit un particulier, une entreprise, une institution ou une collectivité, limiter son impact sur le climat s'inscrit dans un parcours en trois étapes.
1. En priorité, réduire ses émissions de CO2 à la source c'est-à-dire lutter contre le gaspillage, économiser l'énergie, repenser ses besoins pour qu'ils soient moins énergivores et adopter des comportements plus sobres en énergie et moins émissifs en CO2. Cela passe par un état des lieux de ses émissions de gaz à effet de serre grâce au Coach Carbone et par l'adoption d'écogestes.
2. La recherche de l'efficacité énergétique ou comment faire mieux avec moins de consommation énergétique et moins d'émissions de CO2. Cela passe par la recherche de la performance énergétique, l'isolation de son logement ou encore l'investissement dans les énergies renouvelables.
3. Dès lors qu'on a franchi ces 2 étapes et pour les émissions de gaz à effet de serre liées à la consommation quotidienne d'énergie à l'usage des besoins fondamentaux, il est possible de compenser volontairement tout ou partie de ses émissions de CO2 incompressibles, c'est-à-dire celles que l'on a pas pu éviter. Cela consiste à réduire son impact sur l'environnement en soutenant des projets de reduction des émissions de gaz à effet de serre (efficacité énergétique, énergies renouvelables) ou de séquestration du carbone (reforestation).
A cette fin, il existe des programmes de développement mis en oeuvre dans les pays du Sud visant à réduire la précarité des populations les plus vulnérables face au changement climatique. Ils sont basés sur l'accès à l'énergie et visent des bénéfices environnementaux, sociaux et économiques.
A titre d'exemples :
CO2 solidaire vous propose d'affecter votre compensation carbone volontaire dans une action de solidarité climatique.
Action carbone propose également un programme solidaire, sans but lucratif, pour lutter ensemble contre le changement climatique.

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