Projets soutenus

Un atelier pour apprendre à réparer son vélo

Publié le 03 novembre 2020 , mis à jour le 19 juin 2023

Le projet Pignon sur Rue commence avec un vélo dégradé et une belle amitié. Zaccharie (20 ans aujourd’hui), alors étudiant en IUT a besoin d’un vélo pour se rendre à son école. Son ami Pierre-Louis, alors en licence pro en aménagement du territoire (24 ans), l’aide pour le réparer, un samedi après-midi dans un garage. Et si tout le monde pouvait bénéficier de conseils et d'outils à disposition pour faire de même ? Un projet soutenu par notre dispositif Génération Climat.

Génération Climat : soutenir la jeunesse qui s'engage !
Avec Génération Climat, la Fondation accompagne les jeunes vers la création d’initiatives pour le climat et la biodiversité grâce à la mise à disposition de ressources, mais aussi d'un soutien financier à hauteur de 5 000€. Depuis 2016, nous avons aidé plus de 1 000 jeunes à concrétiser leur projet !

Tous les deux passionnés par le vélo et le trail running, Zaccharie et Pierre-Louis trouvent que cette activité de réparation est agréable et qu’elle pourrait même se révéler utile. C’est de là qu’a germé en eux l’idée de créer un lieu dans leur territoire pour permettre à chacun de réparer un vélo. 

Impliqués dans le projet de Fabrique du Monde Rural, un tiers-lieu en gestation à Combeaufontaine (Bourgogne France-Comté), ils ont voulu intégrer leur projet de local à cette dynamique, en créant leur association : Pignon sur Rue !

Grâce à l’appui du dispositif Génération Climat de la Fondation, le local vélo, géré et animé par les jeunes à Combeaufontaine, a été inauguré en février 2020. Il permet de rendre accessible, techniquement et économiquement, la réparation et l'usage de vélo (location) afin d’en promouvoir l'usage pour une mobilité plus décarbonée.

Au-delà de l'intérêt environnemental, ce projet permet de créer du lien social en milieu rural et de contribuer à l'émancipation des jeunes, aujourd'hui très dépendants de la voiture individuelle. 

Découvrez Pignon sur Rue en vidéo

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Selon Zaccharie et Pierre-Louis, l’important pour quelqu’un qui souhaiterait se lancer et ne saurait par où commencer est « de bien choisir l’équipe de pilotage du projet, les partenaires... Ensuite, la communication est très importante : il est essentiel d’expliciter les principes d’autoréparation pour bien poser les bases, puis d’entretenir le lien avec les adhérents et les suiveurs sur les réseaux sociaux ».

Depuis le lancement en février 2020 et malgré le confinement, l’association a enregistré 22 adhésions, une soixantaine de personnes qui ont poussé la porte du local pour environ cinquante vélos réparés. Une belle promesse pour l’avenir !

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